Les ingrédients de la formule :

SITUATION DE VULNÉRABILITÉ = INDIVIDU + ENVIRONNEMENT

Le contexte de vie, un élément clé dans l’alchimie du travail social !

L’année dernière, lors de l’Acte I des Journées régionales de la transformation de l’offre, les participants avaient fait une découverte : en mélangeant des atomes d’innovation, de savoir expérientiel et de pouvoir d’agir et en les portant à ébullition dans une atmosphère de travail et d’échange survoltée… Ça a fait boom ! Les molécules se sont mises à danser, les idées ont fusé ! Mais nous n’avons pas su si c’était dû au simple mélange de ces atomes ou à la température et aux conditions atmosphériques auxquelles ils étaient soumis – autrement dit, à l’environnement et au contexte dans lesquels ils avaient été placés…

En 1979, Bronfenbrenner écrivait : « L’écologie du développement humain implique l’étude scientifique de l’accommodation progressive et mutuelle entre un être humain qui grandit et les changements des propriétés des milieux dans lesquels la personne vit ; étant donné que ce processus est influencé par les relations entre ces milieux et les contextes qui les englobent ». On ne peut comprendre et accompagner une personne sans interroger le(s) milieu(x) dans lesquels celle-ci évolue, leurs contextes plus globaux, et encore leurs interactions. Dès lors, plusieurs interrogations émergent :

• Comment le contexte de vie d’une personne infléchit ses choix, sa manière de regarder le monde, d’agir, les relations qu’elle entretient avec les autres ? Comment les différents milieux et relations dans et avec lesquelles une personne est amenée à évoluer interagissent (ou non) entre eux ?
• En quoi certains éléments environnementaux, structurels ou contextuels, peuvent-ils concourir à une situation de vulnérabilité ou d’échec, ou au contraire agir comme ressources à mobiliser au soutien de la personne ?
• Comment comprendre ces contextes peut-il nous aider à soutenir, à accompagner ?

Le contexte, l’environnement, les milieux et les relations dans lesquels nous évoluons et avec lesquels nous interagissons sont des composantes essentielles à prendre en compte dans l’action sociale, pour une meilleure appréhension des aspirations et besoins des personnes accompagnées.

• Quelles pistes ont déjà été explorées en protection de l’enfance, dans le monde du handicap, de la cohésion sociale ou encore dans l’univers socio-judiciaire ?

Pour les aider à répondre à ces questions, les apprentis-chimistes seront accompagnés par trois éminents spécialistes chacun dans leur domaine, qu’il s’agisse de celui du #handicap, de la #protectiondelenfance ou encore #sociojudiciaire :

• Dans le rôle d’Antoine Lavoisier, nous retrouverons Pierre CASTELEIN, vice-président du Réseau international sur le processus de production du handicap – RIPPH.
• Dans celui de Louis Pasteur, Carl LACHARITE, professeur émérite en psychologie de l’enfant et de la famille à l’université Québec Trois Rivières, l’un des fondateurs de l’initiative AIDES.
• Et enfin, notre Marie Curie à nous : Aurélie STOLL, chercheuse en criminologie à la Haute école de travail social Fribourg, coordinatrice scientifique du projet pilote Objectif Désistance.

En attendant le programme détaillé de ces journées, nous vous promettons d’ores et déjà de l’émulation collective, des découvertes et des fulgurances, pour une vraie transformation des pratiques au service des personnes en situation de vulnérabilité !

Que vous soyez professionnel de l’accompagnement, cadre, personne concernée ou aidant, cette journée de formation ouverte à tous et à tous les secteurs.

Alors n’hésitez pas, inscrivez-vous !

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